L’ ACTUALITE DU TENNIS CLUB BRESTOIS

L’HISTOIRE DU TENNIS CLUB BRESTOIS

L’ORIGINE

Le Tennis Club Brestois a été créé en mai 1950 par la volonté d’un cercle restreint de Brestois, la plupart professions libérales ou entrepreneurs, qui pour l’anecdote devaient posséder une bonne partie du centre-ville au lendemain de la guerre (c’était d’ailleurs un club privé dans lequel on ne pouvait jouer sans parrainage).

Pendant une bonne vingtaine d’années le club a ronronné, toujours gouverné par une équipe formée par les familles historiques. Il était le rendez-vous vespéral et pour le weekend de membres généralement nantis.

Dans les années 1970, une nouvelle génération a pris les rênes pour aboutir à la présidence de François Derrien. Celui-ci a bénéficié de deux éléments pour développer le club : l’engouement de la population pour le sport et surtout la victoire de Yannick Noah à Roland- Garros en 1983 (presque 800 licenciés en 1984).

Puis le club s’est engagé durant les années 1990, avec succès, dans l’aventure des internationaux de Brest, jusqu’à la fin de ceux-ci en 2000.

En 2003, les installations qui appartenaient au club sur un terrain de la ville ont été vendues à la ville qui assure depuis l’entretien de toutes les installations.

LE FONCTIONNEMENT

A l’origine, il y avait deux cotisations :  l’une pour être membre, l’autre pour réserver une heure fixe sur un terrain pendant l’année.

De nombreux systèmes de réservation se sont succédé. L’un d’entre eux consistait à ne pas réserver un court plus d’une heure;  une sonnerie était installée au coin du n°1 pour indiquer aux pratiquants de laisser la place aux suivants.

Une restauration a existé pendant une vingtaine d’années permettant aux membres, surtout l’été, de jouer à l’heure de midi puis de se restaurer avant de repartir au travail.

LES INSTALLATIONS

En 1950, le club possédait 3 courts extérieurs en terre battue à l’emplacement des actuels courts couverts en terre battue (de véritables écrins entourés de haies d’environ 1m50); une petite cabane contenant l’outillage et le matériel, faisant également office de « club house » existait à côté du n° 7 ; l’entrée au club se faisait par des petites rues à partir de Lambézellec (le boulevard de l’Europe n’existait pas).

Puis le club s’agrandit avec les trois terres battues extérieures actuelles, également entourées de verdure et la construction du club house qui à l’époque ne couvrait que la moitié de la surface du club house actuel.

Au début des années 1970, le club compte 6 courts extérieurs en terre battue, un court couvert en dur et un club house. Dans le courant des années 1970, devant la croissance de la pratique et la volonté de jouer à toutes les époques, les courts 5 et 6 sont couverts, suivi du 7 quelques années plus tard.

Parallèlement le club house est agrandi pour atteindre sa taille actuelle (sans la terrasse). Il est également réaménagé pour accueillir une cuisine et un logement pour les permanents ; en effet, pendant une dizaine d’années, un couple composé d’un professeur de tennis (à l’ancienne avec pantalon blanc) et sa femme s’occupant de l’accueil, mais aussi du restaurant, occupaient un logement de fonction dans les pièces au fond du club house.

Puis au début des années 1980, les 5 terrains en résine couverts ont été construits (financement par la ville de Brest et la Fédération Française de tennis), puis la terrasse a été installée dans les années 90.

RAPPEL VINTAGE

A noter que jusqu’au début des années 70, on ne pouvait jouer qu’en tenue blanche (polo, short ou pantalon), que les balles aussi étaient blanches (grises ou rouges après ¼ d’heure suivant la surface).

Il n’existait qu’un championnat de Bretagne comprenant quelques dizaines de clubs avec de longs  déplacements le dimanche. Les rencontres se déroulaient souvent sur un seul court (bois, terre battue, ciment, green set), dans un format de 8 matches : 5 simples hommes, deux doubles hommes, et un simple dame ou un double mixte au choix de l’équipe qui recevait et tout cela sans tie-break (inutile de préciser que les rencontres duraient toute la journée et se terminaient fréquemment vers minuit)

Pour les tournois, c’était plus simple, la 4ème série n’existait pas et les classés étaient rares. Il n’était pas rare à la fin des années 60 qu’un tournoi ne comporte que des non classés et que le gagnant rencontre le « 30 » en finale. Pour « monter à 30 », il fallait simplement que le non classé en batte trois.

 LA VIE DU TENNIS CLUB